dimanche 20 février 2011

L'incroyable histoire de Gaston et Lucie




Résumé : Livre-disque

À Boville, tout le monde se trouve beau. Par contre, tout le monde trouve Gaston très moche; c’est en quelque sorte l’exception qui confirme la règle. Un matin, le soleil refuse de se lever et laisse ainsi les Bovillains dans le noir. Incapables de réagir ni de se coiffer, ils permettent à Gaston de quitter la cage du cirque où il travaille pour partir vers l’antre du Soleil, tirer l’histoire au clair.





On est beaux
on est bien habillés
on est polis
alors la vie est belle
on le sait
parce que Gaston est là
sa tête de pioche
écrasée par une pelle.


Mon avis:

A Boville vit Gaston, un garçon qui travaille au cirque et qui est moche au possible. Enfin cela, c'est l'avis des Bovillains, qui savent qu'ils sont beaux puisque Gaston est moche.
A Boville vit également Lucie, la fille du roi, elle est moche aussi, mais ça personne ne le sait, grâce au costume qu'elle porte en permanence.
Un matin, le soleil ne se lève pas, le petit homme du Soleil n'a pas fait son travail. Il faut un volontaire pour aller le voir... personne n'ose... jusqu'à ce que Gaston accepte. Il part en quête du Soleil...

Toute cette histoire est racontée sur un CD qui alterne les passages racontées et les passages musicaux. Les chansons sont joyeuses et avoir les paroles sous les yeux est génial. L'album est joliment illustré, des dessins simples mais plein de couleurs qui retranscrivent très bien l'histoire qui nous est conté.

J'ai adoré écouté cette histoire (en 2 fois), j'ai trouvé ça sympathique comme tout et je compte la faire écouter à mon petit neveu bientot!

9,5/10
L’incroyable histoire de Gaston et Lucie – Sebastien Rost et Nicolas Pantalacci
45 pages

lundi 10 janvier 2011

Margaux Motin - J'aurais adoré être ethnologue


Résumé : "... j'aurais étudié la symbolique de la chaussure à talon chez les pygmées, observé les fréquences d'épilation des femmes en Amazonie, établi une typologie du bébé morue dans les sociétés inuit, j'aurais même probablement appris à construire une pirogue avec une bretelle de soutif et une tong, et pris des cuites à l'alcool de manioc. La vie aurait été une course folle, une nuit d'ivresse interminable, un vaste champ de possibles! Mais je suis une grosse feignasse, je vomis quand je suis soûle et j'ai peur des quêpes. Et puis, de toute façon, tout ce que je sais faire, c'est dessiner..."





Le blog: http://margauxmotin.typepad.fr/margaux_motin

Mon avis:
Etant fan du blog, je ne pouvais qu'être fan du livre... que j'espérais dans ma bibliothèque depuis bien longtemps! Faute de budjet, je me le suis fait offrir à Noël. Quel beau cadeau!

Pour vous faire une idée, n'hésitez pas à aller "feuilleter" le blog. C'est frais, c'est drôle, c'est joyeux... et réaliste, un bon blog BD en somme.
Dans ce livre on retrouve les dessins du blog, sur un super papier de qualité. On lit ça d'une traite en gardant le sourire au lèvre!

J'aurais adoré être ethnologue – Margaux Motin

dimanche 9 janvier 2011

Jon Sprunk - Le fils de l'ombre (La trilogie de l'ombre Tome 1)


Titre original : Shadow’s son

Résumé : La ville sainte d’Othir est l’endroit rêvé pour un assassin sans scrupule.
Dans cet univers sombre où traîtrise et corruption rôdent à chaque coin de rue, Caim gagne sa vie à la pointe de sa lame, jusqu’au jour où un contrat banal le jette au beau milieu d’une machination. Confronté à des hommes de loi véreux, à des tueurs rivaux et à une terrifiante sorcellerie, il a avec lui deux alliés inattendus : un esprit gardien qu’il est le seul à voir et… la fille de sa dernière victime !
Pour défendre sa peau, Caim ne se fie qu’à ses couteaux et à son instinct. Pourtant, cette fois, tout bascule. Afin de déjouer une conspiration qui prend sa source au coeur même de l’empire, il doit s’approprier son héritage, celui du Fils de l’Ombre…


Caim rouvrit les yeux et les ténèbres prirent vie.
Elles s’amoncelèrent autour de lui comme une pèlerine. Les temps que les gardes viennent à bout de la porte, il était caché dans leurs replis d’un noir d’encre. Rien qu’une ombre de plus.

Mon avis: J'ai reçu ce livre dans le cadre du Masse Critique Littérature de l'imaginaire chez Babelio. Je n'ai pas sélectionné ce livre grâce à sa couverture, que je trouve très sombre et pas forcément attrayante mais le résumé m'a attiré et j'ai été bien contente de le recevoir.

Je suis rentrée dans le livre assez rapidement, Caim, le personnage principal, m'a tout de suite semblé intéressant, même s'il s'agissait d'un tueur sans scrupule! J'ai tout de suite cherché à comprendre son histoire, je me suis intéressée à ses pouvoirs. Le personnage de Kit, qui joue le "fantôme" qui accompagne Caim, est également très intéressant, qui est-elle exactement? C'est ce que je me suis toujours demandé.
Caim est entraîné dans une histoire de machination sans avoir rien demandé, et c'est là que débute l'histoire.

Puisque je ne veux pas dévoiler l'histoire, je dirais juste qu'elle est très prenante, le texte est parfois un peu difficile si on est pas un habitué du genre (comme moi) mais ça n'empêche en rien de se prendre au jeu.

Petit bémol pour moi, la fin du livre que j'ai trouvé moins bien que l'ensemble (c'est pourquoi ma notation n'est pas extraordinaire), on sent une suite si on veut comprendre tous les tenants et aboutissants de l'histoire et surtout si on veut en savoir plus sur Caim!

7,5/10
Le fils de l’ombre – Jon Sprunk
355 pages