Résumé : Un roman, ça commence parfois par la faim. Surtout quand il est autobiographique. Amélie Nothomb y raconte les vingt premières années de sa riche existence. Une enfance et une adolescence faites de voyages, de l'Asie à l'Amérique, en passant par l'Europe. Entre sa soif de vie et sa faim de découvertes, elle raconte aussi les épreuves qu'elle a dû traverser.
"Mon père et ma mère avaient été élevés dans la foi catholique, qu'ils perdirent au moment de ma naissance. Il serait glorieusement horrible d'y voir un lien de cause à effet, mais il semblerait hélas que mon surgissement en ce monde n'ait joué aucun rôle en cette perte mystique : c'est leur découverte du Japon qui fut déterminante.
"Je venais de Belgique, c'était le pays qui avait inventé le spéculoos, le chocolat y était meilleur qu'ailleurs. "
"Je venais de Belgique, c'était le pays qui avait inventé le spéculoos, le chocolat y était meilleur qu'ailleurs. "
Mon avis:
J'avais déjà lu les deux autres romans biographiques d'Amélie Nothomb : Métaphysique des tubes et Le Sabotage amoureux (avec une préférence pour le premier). Il me semblait donc logique de continuer avec celui-là. Même si en réalité cela doit bien faire 4 ans qu'il est dans ma bibliothèque!
Déjà commencé une première fois, j'avais eu du mal à accrocher, cela s'est reproduit, et il faut continuer pour arriver aux véritables passages autobiographiques. Bien sûr, c'est du Nothomb, tout reste très imagé, très étrange, très "littéraire", pas forcément ce que j'ai l'habitude de lire.
J'aime beaucoup ses récits sur ses voyages dans différents pays, sa façon d'expliquer son attachement à l'un (comme le Japon) et son dégoût pour un autre (comme la Chine). Fille de diplomate, elle a découvert de nombreux pays et coutumes dès le plus jeune âge, qui ont forgé son caractère, son identité. C'est ce qu'elle raconte dans ce livre, les bons cotés et les mauvais cotés de sa jeunesse.
Je reste sur un bilan mitigé de ce roman, je n'ai m'a pas vraiment été charmé tout du long, mais je ne regrette pas de l'avoir enfin lu! :-)
7,5/10
Biographie de la faim – Amélie Nothomb
190 pages
190 pages
7.5/10 pour un avis mitigé, tu ne notes pas sévère ;)
RépondreSupprimerJ'aime à peu près tous les romans de Nothomb, mais ce n'est pas pour les histoires qu'elle raconte. C'est pour son style d'écriture. Il est vrai que c'est assez bizarre comme livre :)
Ankya - C'est vrai tu as raison... je devrais peut-être dire un "avis mitigé positif" :-p
RépondreSupprimerBonjour je viens de le finir et je fais un exposé dessus (on travaille sur les autobiographie) au début je me suis dit que j'allais changer de support car je n'arrivais vraiment pas à me plonger dans l'histoire mais en fait le bilan est plutot positif. J'aime beaucoup son style littéraire mais parfois on se demande si elle n'ouvre pas le dictionnaire au hazard en se disant après tiens se mot je dois le placer dans mon prochain livre(j'ai du sortir petit robert plusieurs fois) mais je pense qu'avec se livre je peux m'en sortir avec une bonne note par contre je me demande si certain passage ne sont pas inventés ou exgéré.
RépondreSupprimerest t'il utile de préciser que je suis en troisième, en tout cas maintenant c'est fais...